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  • Mathilde Boileau

VIVRE OU SURVIVRE

Dernière mise à jour : 3 juin 2020


Posée sur ma terrasse à Clisson, dans la maison de ma mère qui est devenue chez moi, je prends le temps de vous rédiger ces quelques mots.


LE TEMPS C'EST DE L'ARGENT

J’espère que vous allez bien en ces temps inédits. Qui aurait cru qu’on vivrait un confinement pareil ? Je pourrai raconter à mes petits enfants que j’ai connu la guerre ! Au début, devant l’annonce de la mise en quarantaine, j’ai paniqué. Ma mère était en voyage à l’étranger. Je ne me voyais pas rester seule chez moi pendant plusieurs semaines. Je me suis dit que j’allais devenir folle. Après je me suis rappelé que j’étais déjà folle... ça m’a rassurée. Et je me suis demandé comment j’allais pouvoir survivre. Puis, quand j’ai constaté qu’il n’y aurait pas de pénurie alimentaire, je me suis demandé comme bien vivre… Je vous mettrai quelques suggestions graphiques tout au long de cette article.



QU’EST-CE QUE J’AI FAIT, OÙ JE VAIS

Il y a 6 ans jour pour jour, l’ancien magasin dont j’étais directrice adjointe ouvrait ses portes. J’ai fait du chemin depuis. Je me suis transformée. J’ai réveillé une autre partie de moi. C’est assez dingue. Je ressens encore succinctement le mal-être que je ressentais après le burn-out du 31 décembre 2017. Mon corps n'oubliera jamais. J’ai parfois quelques rappels à l’ordre qui me remettent dans la bonne direction.


J'aimerais écrire un livre sur ma transformation. Aujourd'hui je vais concentrer mon attention sur deux points majeurs qui répondent à la problématique suivante : comment je m'en suis sorti ?

1) je suis devenue d’avantage consciente

2) j’ai donné du sens à ma vie

Si j’en rajoutais un troisième ce serait : écouter mon corps. Mais j’y arrive pas encore bien alors je préfère être discrète là-dessus.


DEVENIR CONSCIENTE

Alors, on va où ce week-end ?

De mon adolescence à mes 25 ans, j’ai progressivement perdu le goût de la vie. J’ai quitté l’enfance pour rentrer quasi directement dans le monde des adultes sérieux, et pour la plupart malheureux. Je perdais peu à peu l’espoir que le monde puisse être juste, beau et merveilleux. Je devenais de plus en plus aigrie, cynique et, de ce fait, profondément malheureuse. Je ne voyais pas d’issue à ma souffrance. Je me disais sans cesse que demain ça irait mieux. Ce ne fut pas le cas tout de suite.


J’ai sombré dans une crise terrible : la dépression. La dépression est une maladie complexe car ses manifestations sont très diverses. Chez moi, elle s’est manifestée sous la forme de troubles anxieux généralisés et d’une fatigue permanente.


Je ne voyais pas d’issue à ma souffrance mentale et physique.


Je n’arrivais pas à comprendre comment j’avais pu tomber si bas. Je n’arrivais plus à penser. Je n’arrivais plus à rire. Je n’arrivais plus à vivre. On m'a fait croire qu'on devait FAIRE et non pas ÊTRE*. J'y ai cru longtemps.


Et, alors que je perdais tout espoir, alors que la vie à l’intérieur de moi s’éteignait peu à peu, l'amour m'a sauvé.


Un cycle de malheur et d'inconscience s’est achevé. Une partie de moi est morte et un nouveau cycle a commencé : un cycle rempli de bienveillance, d'amour et de compassion.


L’amour, c’est ce qu’il me restait quand je n’avais plus rien : plus d’espoir, plus de rêves et plus aucune volonté. L’amour, c’est ce que je voyais dans le regard de mes proches alors que j’étais en pleine détresse. Ils ne savaient pas comment m’aider, mais ils voulaient m’aider à tout prix même si moi je n'avais pas encore compris. Je n'avais pas encore compris que ça prendrait du temps. Je n'avais pas encore compris que j'avais besoin d'eux. Et que désormais je devais faire taire ma tête qui hurlait depuis trop d'années et écouter mon cœur qui susurrait un plus beau chemin.


Ça fait un drôle de choc quand vous avez cru toute votre vie que vous n’aviez besoin de personne. Ça fait drôle quand vous comprenez que sans eux, vous ne pourriez pas vivre parce que c’est l'espoir que vous voyiez dans leurs yeux qui vous maintient en vie.


J’ai survécu grâce à eux. Il ne me restait plus qu’à apprendre à vivre.


Omar, vivre ou survivre alors ?

LA VIE LA VRAIE

La dépression, c’est une maladie de l’âme. Étonnement, elle m’a permis de devenir plus consciente. J’ai voulu sortir de mon rôle de victime qui me collait à la peau. Et puisque la médecine allopathique (classique) a montré ses limites, et que je refusais de prendre des anti-dépresseurs, je me suis tournée vers la thérapie spirituelle et humaniste. J’ai dépensé énormément d’argent pour ma santé en testant de nombreuses disciplines différentes. Je considère aujourd’hui que c’est l’un des plus beaux cadeaux que je me suis fait.


J’ai également beaucoup lu. Je me suis plongée dans des dizaines de livres de développement personnel. J’arrivais peu à peu à prendre du recul sur mes 25 premières années d’existence et je réalisais que ce qui m'avait manqué c'était de vouloir donner du sens à mes actions. C’est une des quêtes les plus passionnantes. Mon préféré reste celui de Jenna Blossom : TROUVEZ ET RÉALISEZ VOTRE MISSION DE VIE. Ce livre est une perle. C'est suite à la lecture de son ouvrage que j'ai décidé de créer le blog du Tour de moi-même.


WHAT IS A LIFE MISSION?

Jenna nous raconte qu'on n'est pas venu sur terre par hasard. On s'est incarné en nous-même après avoir défini des détails clés de notre existence : l'identité de nos parents, notre lieu de naissance, notre mort, nos âmes sœurs et les événements les plus importants de notre vie.


Elle nous explique aussi qu'on a tous une mission de vie c'est-à-dire qu'on peut tous contribuer à rendre le monde meilleur. Comment ? En faisant briller notre propre lumière, en devenant pleinement nous-même. Et comment on fait ça ? En écoutant notre cœur.


"Le cœur à ses raisons que la raison ignore" dixit Blaise Pascal.


Vaste programme me direz-vous... Oui. Et non. Y’a pas de programme. C’est ça le truc. Tu acceptes de te jeter dans l’aventure sans savoir où tu vas. Effrayant et excitant. Tu ne fais pas ça tout d’un coup, tu y vas par étape. Ça ne marche pas tout le temps, car ce n’est pas une science exacte (ni une science du tout). C'est une croyance. La croyance qu'avec de la patience et du courage, tu avances doucement vers le bonheur et la sérénité.


Contrairement à ce qu’on me racontait au catéchisme, il n'y a pas de notion de bien et de mal, il n’y a pas de paradis, ni d'enfer dans la spiritualité. Il y a les expériences que tu vis, qui te permettent de t’éveiller ou au contraire de t’endormir. Finalement, il y a les conscients et les inconscients. Et y'a le karma et la loi d'attraction : tu récoltes ce que tu sèmes.


J’aimerais bien aller plus loin, mais j’ai pas encore vraiment assimilé toute la leçon. Je lis le livre de Lise Bourbeau « Ecoute ton corps ». Elle parle de ça très clairement. Son approche est passionnante.


Cette approche m’a permis de sortir de mon rôle de Calimero. J'ai repris le pouvoir. J’ai accepté d’être responsable de tout ce qui m’était arrivé. J’ai passé un nouveau contrat avec moi-même. C'est en partie comme ça que j'ai réappris à vivre.


JE CONFINE, TU CONFINES, NOUS CONFINONS

Si vous deviez retenir qu’une seule chose de cet article ce serait : prenez-soin de vous c'est-à-dire faites ce qui vous fait plaisir, suivez votre cœur et votre intuition.

Soyez vous-même.

Gandhi disait : "Soyez le changement que voulez voir dans le monde."


La crise du Covid-19 est un événement sans précédent. Des centaines de morts. Une catastrophe sanitaire. De l'angoisse.

Néanmoins comme dans chaque événement négatif, il y a du positif. Le positif, pour moi, c'est qu'il nous laisse du temps.


Le temps, au XXIème siècle, ça vaut quasiment aussi cher que de l'or. Et puisque du temps m'est offert si gracieusement entre deux cours en ligne de l'université, je me permets de penser d'avantage.


Je visualise un monde meilleur, un monde plus beau, plus juste et plus empathique pendant que nos héros du secteur médical et les caissières de supermarchés sauvent des vies.


Je me remémore encore et encore ces cygnes et ces dauphins à Venise, la pollution qui diminue dans les grandes villes et le plaisir que j'ai à appeler ma grand-mère deux fois par semaine. Je n'oublierai pas. Je n'oublierai pas qu'en mars 2020 on a connu la première guerre sanitaire de l'histoire de la république. Je n'oublierai pas car je suis persuadée que cette crise aura des conséquences irrémédiables sur le monde. Je prie pour que le changement aille dans le sens de la planète.


Le père d’Acess Consciousness** nous confie dans son ouvrage « Sois toi et change le monde » qu’on n’a pas besoin de transformer l’ensemble d’une population pour faire bouger les choses. Si tous les conscients changent ensemble, le monde changera de lui-même. Alors soyez certains que :


 

"La plupart des gens renoncent à leur pouvoir, simplement parce qu'ils sont persuadés qu'ils n'en ont pas."

Alice Walker

 

Il ne vous reste plus qu'à croire en vous. Le monde en a besoin.


Bisous mes lapins. Ecrivez-moi quand vous voulez j'adore vous lire <3


JE VOUS NEM. (lol)


Pour la réponse demandé moi. Copyright ? Celui qui l'a fait.

*Lise Bourbeau, Ecoute ton Corps

** Brut.

***Une pratique de développement personnel

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