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  • Mathilde Boileau

ÇA COMMENCE PAR ROME

SALUT LES TOURISTES

5, 4, 3, 2, 1 Partez ! Direction Rome en passant par Lyon puis Nice. Un périple savamment orchestré depuis quelques semaines. Une projet qui mûrit depuis des mois.

Alors pourquoi Rome ? Parce que tous les chemins mènent à Rome !

J'ai pensé à y aller en avion mais je suis retombée sur une petite phrase Instagram d'une amie : « It's not about destination, it's about journey ». Ce n'est pas la destination qui compte, c'est le voyage.

J'avais lu cette phrase une bonne vingtaine de fois étalée sur plusieurs années.

Mais lorsque je l'ai lue à ce moment là, elle a eu une résonnance différente.

Je me suis dit qu'elle cristallisait exactement mon ressenti sur mon futur voyage. La destination finale m'importait moins que le voyage en lui-même. On entend parfois dire que le voyage est une fuite. Pour moi c'est tout l'inverse.


FUIR OU COMMENCER MA VIE ?

Ça fait 5 ans que je fuis mon quotidien, devenu trop terne pour me rendre heureuse. Avec ce voyage je veux me retrouver. Je veux comprendre qui je suis. Je veux sortir de cette zone de confort qui m'étouffe. Je veux lâcher prise. Je veux aller chercher la lumière ailleurs pour la ramener à la maison.

Plus je reprenais vie, plus je prenais conscience que ce monde est complètement fou. J'ai compris que j'étais une personne odieuse à certains égards, je vous raconterais. Je ne prenais ni soin de moi, ni du reste du monde. J'étais une jeune femme de 25 ans qui vivait comme une adolescente de 16 ans. Il était temps que ça change.

Aujourd'hui je vois cette épreuve “burnoutique” comme une chance. J'ai poussé mon mal-être à son paroxysme et en touchant le fond je me suis éveillée. J'ai voulu arrêter de subir ma vie. J'ai voulu changer. Et ça fonctionne.

DÉBUT DU DÉSHERBAGE

Vers septembre dernier, 9 mois après le coulage personnel, je me suis rendue compte que je vivais aussi bien que depuis environ 10 ans. Mais ce n'était pas suffisant. Je voulais être plus heureuse que ça.

J'avais 25 ans et la vie devant moi, j'ai voulu tout mettre à plat. Mon travail, ma musique, ma famille, mes amis, mes envies, mes passions, mes valeurs et mon cœur. J'ai commencé à défaire toutes ces croyances limitantes qui m'handicapaient pour trouver mon véritable chemin.

Je prends souvent l'image d'un jardin intérieur où tout le monde à semer des graines qui ont poussé. Certaines sont magnifiques, d'autres moins. En tout cas mon jardin intérieur était un jardin collectif. En septembre, je me suis mise à désherber. J'ai décidé de planter mes propres semences, mes propres plantes. En septembre, en semant mes graines, j'ai commencé à véritablement prendre ma vie en main.

L'UNIVERS SI TU M'ENTENDS

Avant de partir, je fais une commande spéciale à l'univers. Je fais plusieurs vœux.

Je voudrais :

-me sentir à ma place partout

-rencontrer des gens formidables que feront changer ma vie

-ne pas manquer d'argent

-être en bonne santé

-ne jamais manquer d'énergie

-rentrer et retrouver un vrai foyer

J'espère qu'il n’est pas trop occupé par les cadeaux de Noël le cosmos parce que ça fait un paquet de demandes. Mais j'y crois.


COMMUNICATION THERAPEUTICO-ARTISTIQUE

Ce blog, c'est l'occasion pour moi de communiquer plus sérieusement sur ce qui m'est arrivé. Facebook c'est le coté divertissement, Instagram sera le lieu de partage des magnifiques endroits dans lesquels je voyage. Et ici, entre ces lignes, je souhaite continuer à guérir. Ma thérapeute m'a dit que la communication était essentielle, encore plus pour moi. Je devais communiquer à d'autres gens pour me sentir bien et épanouie. Je m'attache à réaliser cela.

Il y a à peine un an, je cachais mon journal personnel dans ma maison car j'avais peur qu'on le trouve. Le plus drôle c'est que j'habitais seule donc le risque était vraiment réduit. Ce burnout m'a complètement transformée parce qu'aujourd'hui je suis capable de partager ce qui m'est arrivé avec vous.

ET APRÈS ?

Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Depuis quelques temps, il m'arrive des expériences incroyables très souvent. Pauline (alias Polo), ma colocataire et accessoirement meilleure copine, m'a écrit un jour : “j’ai l'impression que ta vie ressemble à une série télévisée”. Je ne vous cache pas qu'un jour j'aimerais bien en faire un film.

Déjà on va partir à Rome. Ce sera un bon début.




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